Notre drapeau et notre hymne républicain n'appartiennent pas au front national mais à tous les Français.
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Des élus expérimentés, une équipe jeune et renouvellée : l'équipe de la motion E vous propose le changement pour un Parti socialiste prêt à affronter les crises d'aujourd'hui et les défis de demain.
Voir le site de la motion E "L'espoir à gauche, fier(e)s d'être socialistes".
Des salariés de la Camif (200 selon les syndicats), placée en liquidation judiciaire, ont commencé, vendredi en début d'après-midi, à manifester à Paris, vers le ministère de l'Economie, en présence de Ségolène Royal.
Derrière une banderole proclamant "retrait du plan de licenciements", qui va toucher les 900 salariés du groupe, les manifestants, à l'appel des syndicats FO, CGT, CFDT et CFE-CGC, se sont rassemblés à la gare de Paris-Bercy (12ème arrondissement) avant de défiler en direction du ministère, à proximité.
Portant des drapeaux aux sigles des syndicats, les salariés scandent "aucun licenciement".
Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charentes, où se trouve Niort, qui abrite le siège de la Camif, a demandé "à l'Etat d'investir 20 millions d'euros dans la Camif".. "la Camif est viable si les 20 millions d'euros sont débloqués rapidement, si le plan de reprise proposé par la région, en partenariat avec les salariés, se met rapidement en place. Sinon, les prédateurs, les fonds d'investissement vont reprendre la Camif pour un euro. On va exiger que l'Etat mette la main à la poche".
Plus de 900 emplois sur 1.400 doivent disparaître à la Camif, numéro trois français de la vente à distance, après la mise en liquidation judiciaire de Camif Particuliers (780 salariés), victime de difficultés de trésorerie et d'une baisse d'activité liée à la crise économique.
Source : AFP
Ne craignez-vous pas que ce congrès se termine par la constitution d'un front anti-Ségolène Royal ?
A un moment où le pays souffre d'une politique de droite qui n'est vraiment pas à la hauteur des problèmes, les socialistes doivent être exemplaires, et je fais confiance aux militants pour faire leur choix en fonction des idées neuves qui leur sont proposées. Les batailles de personnes ne les intéressent pas. Le travail considérable que nous avons fait pour présenter un projet qui d'ailleurs est le seul à faire des propositions aussi précises sur la prévention des crises, dans la continuité de l'élection présidentielle, a vocation à convaincre et rassembler.
Comment expliquez-vous que dans le dernier sondage du Parisien, vous arriviez derrière Delanoë, Aubry et Strauss-Kahn en ce qui concerne la compétence, le sens de l'Etat, l'avenir ?
Pour moi, la principale qualité en politique, c'est le courage, la capacité à comprendre les problèmes, la volonté d'action et l'esprit visionnaire. Donc il y a différentes formes de compétence, et je ne nie pas celles de tous ceux que vous venez de citer !
Au fond, l'un des enjeux de ce congrès n'est-il pas votre place dans le dispositif socialiste en tant qu'ancienne et éventuellement future candidate à la présidentielle ?
Avoir été la candidate socialiste à l'élection présidentielle en rassemblant 17 millions de Français me donne des devoirs et aucunement des droits. C'est pourquoi je cherche toujours à élever le débat, à faire du Conseil régional que je préside un exemple. Et vous aurez observé que je suis la seule à n'avoir jamais dit de mal des autres socialistes. Je pousse en avant une équipe, composée d'une nouvelle génération et appuyée sur des élus de terrains expérimentés. Et si les militants accordent leur confiance à notre projet, tout le monde sans exclusive, sera bienvenu. Je veux oublier les divisions et les chausse-trapes malheureusement venues de certains socialistes pendant la campagne. Le socialisme est une idée neuve pour le XXIe siècle. La crise actuelle en est la preuve. Il est urgent de mettre fin aux désordres économiques, sociaux et écologiques causés par le libéralisme, afin de définir un nouveau modèle de société dans lequel l'humain l'emportera toujours sur les intérêts financiers.
Jean-Pierre Bédéï / La dépêche
Interrogée sur une menace d’"encerclement", qui serait menée par les partisans des motions présentées par Bertrand Delanoë et par Martine Aubry, Ségolène Royal a répondu : "Peut-être que vous ne vous trompez pas", lors du "Grand jury" RTL-Le Figaro-LCI. Lionel Jospin, qui soutient Bertrand Delanoë, a déclaré dimanche que Mme Aubry et le maire de Paris, qui défendent chacun une motion rivale, sont "faits pour travailler ensemble". Quant à Laurent Fabius, qui a fait alliance avec Martine Aubry, il a jugé le même jour "important" que Benoît Hamon, candidat aussi au poste de premier secrétaire, prenne part à un "rassemblement" autour du maire de Lille. "L’engagement que je peux prendre envers les militants, qui n’ont pas envie d’ailleurs de renier cette période extraordinaire de la campagne présidentielle que nous aurions pu gagner si nous avions été plus unis (...) l’engagement que je peux prendre, c’est que j’aurai la capacité, avec les gens que j’aurai rassemblés, de faire travailler tout le monde", a ajouté Mme Royal à propos de la motion qu’elle défend et de ses ambitions au PS.
Source : AFP
Devant quatre à cinq cent personnes réunies à Montlouis-sur-Loire, près de Tours, Ségolène Royal s’est livrée vendredi soir à un décryptage de la crise financière et économique actuelle. « On nous embrouille, on nous endort, avec des mots très compliqués », et a appelé les Français à « faire remonter leur colère » pour que cessent « les embrouilles ». « Il n’y a pas de fatalité, une autre politique est possible » face aux « milliards qui sont en train de valser ».
Mobiliser « les milliards qui dorment dans les caisses des pétroliers ».
Ségolène Royal a demandé vendredi à Tours que l’Etat prélève dans « le trésor caché des pétroliers et de la filière énergétique » pour affecter cet argent au « pouvoir d’achat » et à « l’emploi ».
« Des milliards sont en train de valser. Bizarrement, on n’en trouve pas pour le pouvoir d’achat, on n’en trouve pas pour l’emploi », pour aider « les entreprises performantes » .. « Moi, je n’accepte pas que l’emploi et le pouvoir d’achat soient les premières victimes de ce capitalisme financier qui marche sur la tête. Nous devons exiger autre chose ».
Evoquant le financement par l’emprunt du fonds pour les entreprises stratégiques dont le président Nicolas Sarkozy a annoncé jeudi la création, Mme Royal a fait valoir que cela allait « creuser encore le déficit » et proposé « une autre solution ». « Je dis qu’il y a un trésor caché qu’il faut mobiliser. Où est-il ce trésor caché ? Il est chez les pétroliers et dans la filière énergétique ».
« Comment se fait-il, alors que le prix du pétrole brut a été divisé par deux, que les prix de l’essence et du fuel n’ont pas baissé? Il y a bien quelqu’un qui a pris les milliards au passage! Comme les prix de l’électricité et du gaz sont alignés sur celui du pétrole brut, il y a des milliards d’euros qui dorment aujourd’hui ou qui font peut-être l’objet d’une spéculation (...) », a argué Ségolène Royal, qui a demandé « au pouvoir en place de faire sortir ces milliards d’euros qui appartiennent aux Français et sont dans les caisses des pétroliers ».
Le dépôt de bilan de la CAMIF est une épreuve terriblement difficile pour l’ensemble des salariés, de leurs familles, et pour tout le bassin d’emplois niortais. Cette issue nourrit amertume et sentiment de gâchis. La CAMIF a en effet été pendant de longue années un fleuron de l’économie régional. Le contexte difficile de la vente par correspondance et l’échec des dirigeants, il y a quelques années, à réorienter l’activité de l’entreprise a malheureusement conduit à la situation que nous connaissons aujourd’hui.
Le Président de la République vient d’annoncer 175 milliards d’€ d’investissements publics dans les entreprises après avoir présenté un plan de 360 milliards d’€ pour renflouer et garantir les banques empêtrées dans la crise financière.
Les salariés de la CAMIF et leurs familles méritent tout autant la solidarité de l’Etat. Ségolène Royal demande donc au Gouvernement de débloquer en urgence les moyens financiers indispensables pour assurer leur avenir et un emploi. Elle interviendra autant que nécessaire auprès des pouvoirs publics pour défendre leurs intérêts.
Ségolène Royal se tient à la disposition des salariés et de leurs représentants pour définir avec eux et en lien avec la ville de Niort, la CAN et le Conseil Général, l’aide que la Région peut leur apporter.
En réaction à l’intervention de Nicolas Sarkozy à Annecy ce midi, nous souhaitons un fonds souverain alimenté par la rente de Total et non par la dette des Français.
Quelques précisions :
Qu’est ce qu’un fonds souverain ?
C’est un fonds d’investissement public financé par une rente. Ce sont des revenus tirés du pétrole en Norvège ou dans les pays du Golfe, ou des revenus tirés des interventions sur le marché des changes en Chine.
C’est donc de l’argent mis de côté et placé sur les marchés pour préparer l’avenir, notamment en matière d’écologie et de croissance verte.
- Le fonds proposé par le gouvernement, c’est le contraire.
Ce n’est pas de l’argent mis de côté puisqu’il sera financé par de la dette.
Le fonds du gouvernement, c’est purement et simplement de la D-E-T-T-E en plus.
- Créer un fonds souverain pour financer les PME, c’est donc une bonne idée, mais à deux conditions, qui ne sont pas aujourd’hui remplies :
- Que l’on s’entende sur les objectifs de ce fonds, qui « interviendra chaque fois qu'une entreprise stratégique aura besoin de fonds propres ».
Ce n’est pas un fonds de sauvetage venant combler les erreurs de gestion des dirigeants de grandes entreprises. C’est un fonds destiné à investir dans les entreprises véritablement stratégiques, c'est-à-dire les PME qui innovent et prennent des risques.
- Que l’on prenne l’argent là où il se trouve. On ne peut pas laisser l’Etat s’endetter indéfiniment et augmenter les impôts du contribuable.
Il y a plusieurs mois maintenant que nous avons proposé la création d’un fonds financé par la rente énergétique de Total, Areva, GDF-Suez et EDF.
Ce fonds serait destiné à investir dans les PME qui imaginent les solutions écologiques de demain. Voilà une solution courageuse et crédible que nous soumettons au gouvernement pour financer la croissance verte dont la France a besoin.
L'équipe de Ségolène Royal