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  Notre drapeau et notre hymne républicain n'appartiennent pas au front national mais à tous les Français.



 







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7 juillet 2008 1 07 /07 /juillet /2008 18:25

Ségolène Royal s'est élevée vendredi soir contre la "polémique très médiocre" et les "opérations politiciennes tout à fait dérisoires" qui ont suivi ses déclarations au sujet de l'opération de sauvetage d'Ingrid Betancourt et de Nicolas Sarkozy.

"J'ai été stupéfaite quand j'ai vu cette polémique très médiocre et très étonnante car ce que j'ai dit n'est pas différent de ce qu'(ont) dit le secrétaire général de l'Elysée" et "le porte-parole du Quai d'Orsay, à savoir que dans cette opération pratique de libération, en effet, la France n'est pas intervenue, Nicolas Sarkozy non plus".

"Remettons les événements à leur juste place", a-t-elle plaidé. "Une chose est le travail diplomatique au long cours, une autre chose est l'intervention lors de l'opération immédiate, pratique, de libération, où là, ni l'Elysée ni le Quai d'Orsay n'ont contesté le fait que Nicolas Sarkozy n'ait joué aucun rôle".

Devant "tous ces gens qui devraient être très joyeux de la libération d'Ingrid Bétancourt, j'observe que cette joie est vraiment de courte durée pour tout d'un coup trouver une occasion de me sauter à la gorge dans des opérations politiciennes tout à fait dérisoires"... "l'événement historique que nous vivons avec cette libération, qui redonne aussi espoir à des milliers de personnes anonymes, qui pourrissent dans des geôles à l'échelle de la planète, mérite vraiment autre chose que ce traitement politicien".

Interrogée par ailleurs sur ses intentions de rencontrer Ingrid Bétancourt, Ségolène Royal a considéré qu'"aujourd'hui, le moment est à la rencontre familiale" entre l'ex-otage des FARC et ses enfants. "Comme elle l'a dit, il faut lui laisser le temps de respirer, de reprendre pied, de vivre aussi ce choc psychologique de retour à la vie normale".

"Par pudeur et par respect, je prendrai contact avec elle, mais vraiment dans quelque temps quand elle aura vraiment repris pied pour elle-même, pour les siens et pour les causes qu'elle défend".

Avec AP

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3 juillet 2008 4 03 /07 /juillet /2008 15:49
Parti Socialiste

Martine Aubry : "Une vision pour espérer, une volonté pour transformer". La maire de Lille appelle à "revenir aux fondamentaux", à "restaurer les valeurs historiques du socialisme et de la gauche".

Jean-Marc Ayrault : "Réussir ensemble le congrès du Parti socialiste". Le député-maire de Nantes propose au PS de s'enrichir de "l'expérience du militantisme original de l'Ouest".

Gérard Collomb - Jean-Noël Guérini - Vincent Feltesse - Manuel Valls : "La ligne claire". "Transformer la force locale du Parti socialiste en force de propositions au niveau national." Tel est l'objectif de ces élus locaux, respectivement maire de Lyon, président du conseil général des Bouches-du-Rhône, président de la communauté urbaine de Bordeaux, et député-maire d'Evry.

Bertrand Delanoë : "Clarté, courage, créativité : choisir maintenant pour agir demain". Dans sa contribution, le maire de Paris reconnaît "l'efficacité du marché pour produire des richesses" mais critique "la propension du capitalisme financier à déplacer la prise de risques des actionnaires vers les salariés".

Marc Dolez : "Debout la gauche !" Pour le député du Nord, "l'état du Parti socialiste est tel" qu'il faut une "insurrection militante".

Henri Emmanuelli - Benoît Hamon : "Reconquêtes". Les chefs de file du Nouveau Parti socialiste appellent le PS à s'éloigner des modèles sociaux-démocrates européens. Ils appellent à "renouveler les équipes" du PS, sans "laisser des écuries présidentielles déchirer le Parti socialiste".

Laurent Fabius : "Reconstruire à gauche". Le député de Seine-Maritime formule "dix propositions pour reconstruire la gauche". Il souhaite que le PS "réponde aux questions de fond posées par l'électorat populaire".

Gérard Filoche. Figure de la gauche du PS, membre du conseil national, présente la contribution de son courant "Démocratie et socialisme".

Jacques Fleury : "Et si le parti restait socialiste ?". L'ancien député refuse "l'abdication des socialistes devant l'idéologie libérale et capitaliste".

Gaëtan Gorce - Louis Gautier : "Une contribution ?" Le député de la Nièvre et le délégué national du PS aux questions stratégiques s'adressent d'abord aux militants lassés d'être réduits "au rôle de supporter".

Géraud Guibert et le pôle écologique : "Pour un socialisme écologique". Le pôle écologique du PS milite pour "la nécessaire conciliation des intérêts économiques, des besoins sociaux et des impératifs écologiques".

François Hollande : "Donner une cohérence à la gauche et un espoir à la France". L'actuel premier secrétaire du PS, qui ne briguera pas sa reconduction en novembre, fixe un "nombre limité de priorités" à son parti, jugeant que "l'esprit de catalogue" a rendu parfois "illisible" la vision socialiste.

Pascal Jacquemin : "Pour le socialisme du XXIe siècle".

Pierre Larrouturou et "Nouvelle Gauche". Le délégué national du PS chargé de l'Europe présente une contribution intitulée "Urgence sociale".

Marylise Lebranchu : la contribution de Mme Lebranchu. L'ancienne ministre de Lionel Jospin reproche au PS de n'avoir pas su, depuis 2007, mesurer "l'adéquation ou non de notre discours en direction de la population".

Frédéric Leveillé : "Unité et refondation".

Marie-Noëlle Lieneman - Paul Quilès : "Changer". La députée européenne et l'ancien ministre critiquent un PS "en décalage avec le peuple de gauche".

Jean-Luc Mélenchon : "Réinventer la gauche". Le sénateur de l'Essonne appelle au rassemblement de la gauche du PS, au rapprochement avec Olivier Besancenot et le Parti communiste.

Pierre Moscovici - Arnaud Montebourg : "Besoin de gauche". Ces députés posent comme priorité la nécessité de faire émerger"la nouvelle gauche européenne", qui irait vers "une croissance plus respectueuse de l'environnement", en s'appuyant sur une plus forte régulation des marchés.

Ségolène Royal : "Combattre et proposer". Pour la présidente de la région Poitou-Charentes, l'heure est "à la lucidité radicale". Parmi ses orientations, elle reprend le concept "d'Etat préventif (…) capable de suivre les individus dans tous les moments de leur vie" et suggère notamment une profonde réforme de la fiscalité.

Utopia : "Socialistes, altermondialistes, écologistes". Le petit courant Utopia propose une contribution radicalement écologiste et très ancrée à gauche, en rupture avec le projet actuel du PS.

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3 juillet 2008 4 03 /07 /juillet /2008 11:36
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3 juillet 2008 4 03 /07 /juillet /2008 09:38
 
La Franco-Colombienne détenue par les Farc depuis plus de six ans a été libérée par l’armée colombienne avec quatorze autres prisonniers. Tous «sains et saufs».

Le ministre colombien de la Défense, Juan Manuel Santos, l’a annoncé en personne, entouré de son état-major, hier en début d’après-midi à Bogota : Ingrid Betancourt et 14 de ses compagnons de captivité ont été libérés sans coup férir par l’armée, «sains et saufs». Arrivée à l’aéroport militaire de Bogota, l’ex-otage, visiblement en bonne santé, a déclaré sur la radio privée colombienne Caracol : «Je veux d’abord rendre grâce à Dieu et aux soldats de Colombie.» Au pied de l’avion, entourée des autres otages libérés, la Franco-Colombienne a longuement embrassé sa mère et s’est signée à plusieurs reprises.Très émue, Ingrid Betancourt a raconté les dernières heures de sa captivité et salué «l’opération parfaite» menée par l’armée colombienne.

Pour elle, c’est la fin d’un calvaire de plus de six ans, cinq ans pour trois agents antidrogue américains, et plus de neuf ans pour onze officiers et sous-officiers colombiens. Ingrid Betancourt avait été capturée le 23 février 2002 sur une route du sud du pays alors qu’elle menait campagne pour la présidence.

 Le sort des otages a basculé de façon totalement inespérée, après ce que Santos a décrit comme une opération de services secrets, baptisée «échec et mat» et préparée de longue date, un véritable coup à la James Bond selon la version officielle. Un agent colombien aurait réussi à infiltrer le Secrétariat, nom donné à la direction collégiale de la guérilla marxiste. Ce «saint des saints» de sept membres, fragilisé par la mort de trois d’entre eux en mars, aurait été retourné avec maestria : «Nous avons réussi à faire en sorte qu’ils rassemblent certains des otages, supposément pour les faire transférer dans la zone d’Alfonso Cano», chef suprême de la guérilla depuis mars, a expliqué le ministre de la Défense.

D’après les témoignages de six otages, libérés en janvier et février, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) avaient dispersé leurs prisonniers en petits groupes depuis près d’un an pour échapper au harcèlement de l’armée. Le transfert devait se faire, toujours d’après les explications de Santos, à bord de l’hélicoptère d’une «organisation factice», en fait une fausse ONG créée par le pouvoir. César, le vieux chef guérillero qui accompagnait le groupe d’otages, dont il a eu la responsabilité pendant plusieurs années, n’aurait découvert le pot aux roses qu’une fois à bord, hier à 12 h 30 : il venait de livrer ses proies à l’armée colombienne, et lui-même devenait du coup prisonnier, avec son second, après des décennies dans le maquis. Sous ses yeux défilait la jungle du Guaviare, où tant de détenus ont été enchaînés.

Du côté des otages, les larmes perçaient après des années d’attente et de désespoir : l’ex-mari d’Ingrid Betancourt, Fabrice Delloye, s’est dit submergé par «une vague de bonheur». «J’ai sauté de joie», a lancé Ascencio Bermeo, père d’un officier jusque-là captif, en direct sur les télévisions colombiennes. Toutes les chaînes à grande audience avaient interrompu leurs habituelles telenovelas et, dans les centres commerciaux, les passants s’amassaient devant les postes pour suivre les émissions en direct.

 Quelles qu’aient été les circonstances et les modalités, l’opération est un coup de maître pour le président conservateur Alvaro Uribe. Le président «à poigne», élu sur un programme de guerre aux guérillas, est critiqué depuis son arrivée au pouvoir, en 2002, pour son extrême fermeté sur le thème des otages. Il a toujours refusé les conditions des Farc, qui exigeaient la démilitarisation d’une zone de 780 km2 pour négocier un «échange humanitaire».

Aujourd’hui, son armée a presque fait oublier aux Colombiens la dernière tentative sanglante de libération d’otages : en mai 2004, dix otages civils et militaires avaient été abattus lors d’un assaut mal préparé.

L’annonce survient après plusieurs jours de rumeurs sur une possible rencontre entre le chef des Farc, Cano, et deux émissaires, le Français Noël Saez et le Franco-Suisse Jean-Pierre Gontard, qui tentent depuis des années de rapprocher la guérilla et les autorités sur la question des otages. Jusqu’ici, leurs essais ont été infructueux : les seuls otages libérés avant l’opération colombienne l’avaient été sur l’instance du président vénézuélien, le «révolutionnaire» Hugo Chavez. Les émissaires travailleront-ils pour les presque 25 otages restants, tous colombiens ? Ingrid Betancourt veut en tout cas voir dans sa libération un «signe pour la paix future en Colombie». Quant aux Farc, elles viennent de perdre celle que certains analystes qualifiaient de «joyau de la couronne» : les guérilleros espéraient l’échanger, avec une quarantaine d’autres personnalités politiques et militaires, contre leurs centaines de membres prisonniers de Bogota.

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29 juin 2008 7 29 /06 /juin /2008 09:55
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29 juin 2008 7 29 /06 /juin /2008 09:44
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29 juin 2008 7 29 /06 /juin /2008 09:40
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28 juin 2008 6 28 /06 /juin /2008 19:55



Voici notre contribution !





Chères amies, chers amis,

J’ai le plaisir de vous annoncer la publication de notre contribution.
Nous l’avons présentée à la Maison de la Chimie ce matin.

Vous pouvez aller la lire sur le site « Congrès utile et serein » (http://www.congresutileetserein.com) et, si vous le souhaitez, y joindre votre signature.

Merci pour votre  mobilisation et votre soutien.

À très bientôt,


Ségolène Royal

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28 juin 2008 6 28 /06 /juin /2008 18:56
A signer sur le site Congrès Utile et Serein !


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25 juin 2008 3 25 /06 /juin /2008 09:49

Alain Bergounioux secrétaire national aux études du PS.

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Contrairement à une idée reçue, les primaires ne sont pas une novation en France. Elles ont des racines anciennes et des précédents dans la pratique socialiste.

La désignation du candidat à la présidentielle par les adhérents a été prévue dès 1971 à Epinay, dans les nouveaux statuts du Parti socialiste. Un des apports de François Mitterrand, mal compris sur le moment, a été d’adapter le PS à la logique des institutions de la Ve République. Il paraissait évident alors que le premier secrétaire serait le candidat. Dès 1979, au congrès de Metz, se tinrent des primaires internes qui ne disaient pas leur nom. Dans l’affrontement entre Michel Rocard et François Mitterrand, la future candidature était aussi en cause. La victoire politique du second entraîna sa désignation, en janvier 1981, cette fois-ci par un vote des adhérents.

En 1995, une double légitimité apparaît. L’impossibilité du Parti socialiste de dégager une majorité et un leader après la déroute aux élections législatives de 1993 et le renoncement tardif de Jacques Delors provoqua une confrontation ouverte entre Henri Emmanuelli, premier secrétaire, et Lionel Jospin. La campagne fut brève - trois semaines - sans débat contradictoire, avec l’envoi d’une seule profession de foi par les candidats. Le net résultat en faveur de Lionel Jospin, 66 % des votes, montra qu’une majorité d’adhérents avait choisi indépendamment des courants. Pour la première fois, le Parti socialiste se trouva confronté à une «cohabitation» entre deux légitimités, celle du premier secrétaire et celle du candidat à l’élection présidentielle. Après l’élection et le résultat honorable de Lionel Jospin, Henri Emmanuelli se retira avec élégance. En 2002, il n’y eut pas de débat, tellement la candidature du Premier ministre s’imposait.

La primaire de 2006 a une tout autre ampleur. Son origine est cependant la même qu’en 1995 : une crise de leadership dans le Parti socialiste ouverte par le retrait brutal de Lionel Jospin le 21 avril 2002. Le corps électoral des adhérents a été fortement augmenté avec une vague d’adhésion, près de 100 000, facilitée par un abaissement de la cotisation. La confrontation a été vive entre les trois candidats finaux. Chacun a incarné un profil particulier et porté un message politique. Le jeu s’est mené finalement entre trois acteurs : l’opinion publique et son expression «sondagière», les militants et les cadres du Parti qui ont fait progressivement leurs choix. Le vote eut lieu en un seul soir, le 16 novembre 2006, et amena une nette victoire de Ségolène Royal, avec un peu plus de 60 %.

Cette procédure de primaire fermée, qui a intéressé l’opinion, n’a pas plus qu’en Italie été la clef du succès. Mais on ne peut en aucun cas lui faire porter le chapeau de la défaite. Au sortir de la primaire, les études d’opinion donnaient Ségolène Royal gagnante au second tour face à Nicolas Sarkozy. Avantages de cette primaire : l’intérêt de l’opinion et une forme de légitimation pour la candidate. Inconvénients : le caractère tardif de la confrontation, la difficulté de rassembler le Parti et la concurrence entre le premier secrétaire et la candidate. Ces primaires posent la question du rôle du parti, de son rapport à la réalité de la présidentialisation, à l’électorat proche, à l’avenir du militantisme partisan et à ses fonctions. Les primaires, même fermées, ne posent pas que des questions de procédure, mais des questions de fond pour la démocratie.

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