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8 novembre 2008 6 08 /11 /novembre /2008 08:34

SRMV

Avec l'aide involontaire des dirigeants socialistes, Ségolène Royal est en train de s'imposer comme une figure de l'anti-système, comme l'a fait en son temps Nicolas Sarkozy, estime le politologue Dominique Reynié.

Alors qu'elle semblait en perte de vitesse, l'ancienne candidate à l'Elysée est arrivée en tête du vote des militants du Parti socialiste jeudi soir sans toutefois pouvoir construire toute seule une majorité afin de prendre la tête du PS.

Depuis sa défaite présidentielle, en mai 2007, les hiérarques du PS ont essayé de la marginaliser sans y parvenir, rappelle Dominique Reynié, lors d'un entretien à Reuters.

"Plus ils montrent qu'ils ne la veulent pas, plus ils la légitiment. Ils ne la poussent pas dehors, ils la poussent devant", déclare-t-il vendredi.

Résultat: "ils en ont fait une figure anti-système", juge l'analyste.

Au PS, de tous temps, les leaders "préfèrent mais n'aiment pas. Cela relève presque de la psychanalyse", plaisante-t-il.

A ses yeux, le soutien d'une grande partie de la direction sortante à Bertrand Delanoë était le fruit d'une tactique plus qu'un vrai choix sur le fond.

L'universitaire dresse un parallèle entre Ségolène Royal avec le Nicolas Sarkozy de la période 2004-2007, quand, ministre de l'Intérieur, le futur chef de l'Etat s'est démarqué de son propre camp, prônant la "rupture" avec les années Chirac et tissant un lien direct avec les Français.

Comme lui, "Ségolène Royal a compris ce que la société française demandait. Elle est dans la mise en scène de la rupture par rapport au monde qui se dérobe", analyse-t-il.

Militante du non-cumul des mandats, Ségolène Royal ne siège plus à l'Assemblée nationale depuis juin 2007.

Pendant la campagne interne du PS, elle s'est volontairement tenue au-dessus de querelles d'appareil.

Elle a tenu un discours beaucoup plus à gauche que d'ordinaire, s'adressant aux Français lors de meetings d'une nature nouvelle, comme son inattendu "rassemblement de la fraternité", à Paris en septembre.

Ce jour-là, "les dirigeants socialistes l'ont moquée mais ils ont eu tort car elle inventait quelque chose à elle", commente Dominique Reynié.

"Elle se met du côté de l'opinion et ses ennemis (au sein du PS) l'aident beaucoup. Ils valident son statut à part".

Laure Bretton / Reuters

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