Notre drapeau et notre hymne républicain n'appartiennent pas au front national mais à tous les Français.
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Martine Aubry, au côté de Ségolène Royal, a fait valoir mardi que les socialistes étaient "tous (unis) pour les Français", à l'ouverture d'une réunion publique commune à Poitiers, considérée par certains comme le témoignage d'un front hostile à François Hollande.
Photos Nany Desbois
A la question d'un journaliste qui l'interrogeait sur le fait de savoir si elles faisaient un front "tous sauf (François) Hollande" (candidat déclaré à la primaire socialiste), Mme Aubry a répondu: si vous voulez un slogan, c'est +tous pour les Français+, et notamment nous deux, et pour les autres aussi".
La présidente de la région Poitou-Charentes et la première secrétaire étaient arrivées côte à côte, tout sourire, accompagnées de leurs équipes respectives, et ont fait une déclaration à la presse, avant d'entrer dans les Salons de Blossac à Poitiers.
"Je vois que vous devez être très surpris de voir les socialistes rassemblés, mais il va falloir vous y habituer, parce que nous défendons ensemble le même projet", a déclaré Mme Royal.
Martine Aubry a affirmé que "tous les responsables socialistes (étaient) en ce moment près des Français qui en ont bien besoin".
M. Hollande "est le bienvenu pour défendre le projet dans la région, et d'ailleurs vous serez peut-être aussi nombreux", a lancé Mme Royal, hilare, suscitant également un éclat de rire de Mme Aubry.
© 2011 AFP
Ségolène Royal, Présidente de la Région Poitou-charentes, s’est rendue le jeudi 19 mai 2011 dans une exploitation à Aslonnes dans le sud Vienne, particulièrement touché par la sécheresse, comme de nombreux départements en France.
Chers amis,
Peut-être n’avez-vous pas eu le temps de suivre l’interview de Ségolène Royal sur BFM TV ce matin. Je vous invite tout particulièrement à la regarder (ici) tant elle témoigne du sens de notre engagement avec Ségolène Royal.
Nous pouvons ressentir une vraie fierté à défendre une leader politique qui rappelle ce que doit être la Politique et le niveau auquel il faut se placer : « Les Français ont le droit d’accéder au diagnostic, à l’analyse, à la comparaison, à la clarification des enjeux, aux choix de ce qui va se passer pour la France de demain, à la façon dont les élections présidentielles vont changer fondamentalement leur vie ». D’où la nécessité urgente de passer effectivement au débat d’idées.
Ségolène a rappelé que la Politique, c’est l’expression des valeurs mais c’est celle aussi de propositions concrètes pour améliorer la vie quotidienne des Français. Au chômage, à la précarité, aux bas salaires, aux inégalités croissantes, Ségolène Royal répond par une réforme du système bancaire, une révolution fiscale, le blocage des prix de certains produits, etc…
Elle continue à tracer son chemin avec exigence et sérénité rappelant des éléments de bon sens qui finissent par être oubliés : « La Politique c’est la maitrise de soi, la maîtrise des procédures, de la parole tenue, de la volonté d’avancer… La Démocratie, c’est le respect des régles ». Et assez de ce système qui voudrait que l’accumulation de sondages remplace le débat démocratique et le vote de nos concitoyens !
Alors, la question qui revient trop souvent dans les diverses émissions qui consiste à lui demander « êtes-vous toujours candidate ? » est plus qu'étonnante tant la constance de son engagement auprès des Français depuis 2007 n’est plus à prouver. Que l’on songe à l’efficacité de son action en Poitou-Charentes, à la multiplicité de ses visites de terrain, de son implication dans les Universités Populaires Participatives, de la tenue de grands rassemblements populaires, qui peut douter encore de sa détermination ?
Bien amicalement,
Dominique Bertinotti
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Chers amis, chères amies,
Ségolène Royal était invitée ce matin de RMC-BFM TV. Elle y est, une fois de plus, apparue concentrée sur son travail pour la France : c’est une exigence politique majeure. Rien ne la détourne de sa feuille de route malgré le flot incessant de sondages délivrés par des instituts, qui comme elle l’a dit, n’ont toujours pas compris la leçon car « le peuple profond n’acceptera pas qu’on lui dicte, à partir d’échantillons non représentatifs, ce qu’il doit faire.»
Une fois de plus, nous avons entendu Ségolène Royal, combative et sereine, forte de son écoute et de son travail ininterrompu sur le terrain, qui aborde la présidentielle de la manière la plus juste, à savoir l’amélioration concrète de la vie des gens.
Très amicalement
Najat Vallaud Belkacem
Mardi 24 Mai 19 h - Salons de Blossac de Poitiers
Présentation du projet 2012 par
Martine Aubry et Ségolène Royal
Première Secrétaire du Parti Socialiste
Présidente de Région
www.ps86.org
Ségolène Royal invitée des 4 vérités
Photos Nany Desbois
En Meurthe-et-Moselle aujourd’hui, Ségolène Royal affirme dans un interview recueillie par Jean-Pierre Tenoux du journal l’ Est Républicain être la mieux placée pour mobiliser toute la gauche .
- A propos de la primaire socialiste, vous avez déploré la trop grande part faite aux sondages. Avez-vous le sentiment que votre critique a porté ?
Je pense que, tant que le débat de fond n’aura pas commencé, tout sera sujet à manipulation de l’opinion par les sondages. Alors qu’ils ne sont pas représentatifs puisqu’on ne sait pas qui va aller voter et qu’on ne connaît pas encore la liste des candidats ! Il est très important que le peuple français ne se laisse pas voler sa liberté de vote par un matraquage qui ne correspond à rien, notamment parce que les catégories très modestes ne figurent pas dans ces panels.
- Cette page est tournée, donc ?
Je l’ai dit et ma préoccupation, maintenant, est d’élever le débat et de faire des propositions concrètes pour améliorer la vie quotidienne. En Meurthe-et-Moselle, je vais évoquer l’emploi et le pouvoir d’achat. J’ai proposé le blocage du prix de l’essence et de cinquante produits de première nécessité pour permettre aux gens de continuer à vivre et pas seulement de survivre. Voir tellement de richesse d’un côté et de pauvreté de l’autre, dans un pays comme la France, est tout à fait anormal.
- Les propos de Laurent Wauquiez sur l’assistanat ont divisé la droite. A votre avis, s’agit-il d’une cacophonie ou d’une stratégie réfléchie ?
Je pense qu’il y a une stratégie, lancer des ballons d’essai pour voir ce que ça donne. Le plus choquant, dans cette histoire, c’est qu’on ne parle jamais de l’assistanat dont profitent les plus riches, comme la baisse de l’impôt de solidarité sur la fortune. Le gouvernement s’en prend aux plus pauvres. C’est vrai qu’il y a parfois trop peu d’écart entre les revenus de soutien et les bas salaires. Mais la réponse, c’est d’augmenter les bas salaires et le SMIC ! Quant au A de RSA, qui signifie activité et pas assistanat, il doit se traduire par des actions d’insertion et de formation pour un retour réel à l’emploi.
- Ces publics fragilisés sont tentés par le vote Front national. Que pourriez-vous leur proposer pour qu’ils fassent confiance à la gauche ?
Ils subissent de telles épreuves qu’ils doutent de la capacité de la politique à retrouver des marges de manœuvre. Il faut leur démontrer qu’il y a d’autres façons de créer des richesses, de les répartir mieux, d’encourager les jeunes à trouver le chemin du travail par l’alternance, l’apprentissage. Il faut pratiquer le « donnant donnant » avec les entreprises, leur imposer l’obligation de prendre des jeunes en formation en contrepartie des aides qu’on leur accorde. Il ne faut pas laisser la loi de la jungle être la règle dans l’économie.
- En pratique, comment procéder ?
C’est la force citoyenne, un Etat interventionniste qui remet des règles. Aujourd’hui, rien n’a été fait pour lutter contre un système financier qui écrase la production de biens et de services. Les gens sont dégoûtés, exaspérés. Ils entendent les discours de l’actuel président de la République qui leur dit : « Vous allez voir ce que vous allez voir ! » Mais il ne se passe rien. Alors, ils se tournent vers des votes extrêmes qui leur promettent de changer le système, mais d’une façon qui n’est pas crédible. C’est un vote protestataire que je traduis pour ma part comme une demande d’exigence à l’égard des partis de gouvernement afin qu’ils soient beaucoup plus audacieux sur des propositions de réformes.
- Ces réformes impliquent que la gauche se rassemble. Croyez-vous être la mieux placée pour y parvenir ?
Je pense avoir la capacité de rassembler, de la gauche radicale aux centristes républicains en passant par les écologistes… pour la bonne raison que je l’ai déjà fait dans la région que je préside, malgré les cris des appareils ! La politique par la preuve, il n’y a rien de tel. Certains font beaucoup de discours mais, quand ils sont aux responsabilités, rien ne change. J’ai été ministre, députée, je suis présidente de région. Mon souci, toujours, a été le même : faire, par mon travail acharné, par une morale de l’action, que les problèmes soient résolus. Je suis convaincue que la France peut sortir de l’ornière, se remettre debout et avancer.