Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

contact

mgdaniort23@gmail.com

Actualité

Drapeau Fr  

 

 

 

  Notre drapeau et notre hymne républicain n'appartiennent pas au front national mais à tous les Français.



 







Archives

Coin presse

Lettre-aux-indignes.jpg 

undefined

23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 15:32

 

Rebsamen :

François Rebsamen a été le directeur de campagne de Ségolène Royal pendant la dernière présidentielle. AFP PHOTO BERTRAND GUAY 

Le numéro deux du PS, François Rebsamen, annonce qu'il signera la contribution de Ségolène Royal en vue du congrès du PS en novembre, mais qu'il soutiendra "toute démarche de rassemblement", dans un entretien dimanche au quotidien Le Parisien-Aujourd'hui en France.

"Le meilleur moyen pour" qu'il y ait "une synergie" entre le parti et les propositions "souvent innovantes" de Ségolène Royal, "c'est qu'elle assume la direction du PS", déclare l'ancien porte-parole de la candidate PS à la présidentielle de 2007. "Mais pas seule, il faut le faire en équipe. C'est pour cela que je signerai la contribution de Ségolène Royal".

Mais le maire de Dijon mettra "toute son énergie" pour qu'il y ait à l'entrée du congrès "un rassemblement qui donne une colonne vertébrale majoritaire" au PS. "Ensuite, cette majorité pourra travailler avec le premier secrétaire, qu'il s'agisse de Ségolène Royal, de Bertrand Delanoë ou d'un autre". François Rebsamen "s'étonne" par ailleurs de voir "Martine Aubry avec Laurent Fabius": cela "suscite chez moi une surprise", ajoute-t-il en estimant aussi que la visite de Bertrand Delanoë chez Martine Aubry à Lille avait "un côté spectacle et mise en scène".

Partager cet article
Repost0
23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 08:40

Chers amis,

Demain, lors de la Convention nationale, les socialistes vont adopter leur nouvelle déclaration de principe.

Je sais qu’il y a bien du scepticisme autour de cette démarche, et ce n’est pas l’adoption unanime d’un texte qui suffira d’ailleurs à le lever, chacun le sait.

Mais je veux vous convaincre que cet exercice n’est pas anodin.

Ce texte, c’est en quelque sorte la carte d’identité du Parti socialiste. C’est celui qui permet à chaque militant, chaque adhérent, de répondre aux questions simples qui nous sont parfois posées : Qu’est-ce qu’être socialiste ? Pour qui, pour quoi luttez-vous ? Comment vous situez-vous par rapport au capitalisme et à l’économie de marché ? Quel est votre idéal ? Quels sont vos moyens d’actions ?

Ces derniers temps, les socialistes pouvaient donner l’impression qu’il y avait autant de réponses à ces questions (pourtant anciennes) que de dirigeants ! Il n’est donc pas inutile d’y mettre bon ordre, d’actualiser nos valeurs, nos références, nos principes.

Il y a dans cette nouvelle déclaration de principe des avancées qui méritent d’être soulignées. Les idées font leur chemin car, avec ce texte, bien des acquis de la campagne présidentielle font leur entrée dans la carte d’identité de notre parti.

En voici quelques exemples parmi d’autres :

-      L’écologie : La déclaration de principe dit que le socialisme moderne a pour tâche essentielle, avec l’émancipation sociale, la sauvegarde de la planète et l’invention d’un nouveau modèle de développement, en rupture avec le productivisme qui a longtemps fait partie des références à gauche. Certes, il était temps. Mais c’est la première fois que l’environnement acquiert cette place centrale dans une déclaration de principe socialiste.

-      Le PS réaffirme qu’il incarne une critique du capitalisme plus que jamais d’actualité à l’heure de la mondialisation et de la financiarisation. Ici, rien de neuf, mais cela va mieux en le disant ! Surtout, la déclaration clarifie ce que nous opposons au capitalisme: une économie sociale et écologique de marché, combinant secteur privé dynamique et secteur public efficace.

-      La démocratie est affirmée comme une fin et un moyen dans ses quatre piliers : démocratie politique et démocratie sociale, démocratie représentative et démocratie participative.

-      Et puis, de nombreuses références sont inscrites dans notre déclaration de principe pour la première fois : la place centrale du travail et le refus de l’assistance, une conception exigeante de la citoyenneté comprenant droits et devoirs, la sécurité des biens et des personnes pour tous, notre définition de la Nation française, le féminisme, des affirmations telles que « le PS est un parti décentralisateur » qui hier auraient soulevé de longs débats...

-      S’y ajoute le respect des règles et des militants et l’exigence que les décisions collectives soient respectées.

Bien sûr, cette nouvelle déclaration ne clôt pas notre débat de congrès, elle l’ouvre. Elle n’est pas un aboutissement de la rénovation, mais un point de départ. Mais que tout cela soit désormais inscrit dans le patrimoine commun des socialistes, et qu’ils se rassemblent autour de lui, oui, je m’en félicite.

Partager cet article
Repost0
23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 08:27

Chères amies, chers amis,

Je vous invite à une grande réunion de présentation de la contribution que nous soumettrons très prochainement aux militants du Parti socialiste. Elle se tiendra le Samedi 28 Juin de 10h à 13h à la Maison de la Chimie 28 rue Saint Dominique, Paris 7ème (Métro/RER Invalides, Bus n°63/69/83/93)

Notre contribution, notamment alimentée par les 2 500 textes que vous avez envoyés sur le site « Congrès utile et serein » ainsi que les compte-rendus de plus de 200 débats dans toute la France, nous permettra de poursuivre un débat riche et utile lors du Congrès du mois de novembre.

Nous comptons sur votre présence à tous !

À très bientôt,

Ségolène Royal!

Partager cet article
Repost0
21 juin 2008 6 21 /06 /juin /2008 09:29
 





Voici un ouvrage original par son propos comme par sa facture.

Le grand sociologue Alain Touraine propose une grille de lecture de la société française, à laquelle la responsable politique réplique, thème par thème, discutant la pertinence de l'analyse et en tirant des conclusions politiques.

Ces "rencontres" intellectuelles, ce va-et-vient, par courts chapitres où alternent les textes de chaque co-auteur, entre l'approche théorique des bouleversements engendrés par la mondialisation et la traduction pratique, concrète, tangible, dans la sphère politique, nourrissent un ouvrage de fond qui apporte, une fois n'est pas coutume, une véritable valeur-ajoutée à l'intelligence de la nouvelle France.
 
Ségolène Royal, qui n'est plus à présenter, a déjà publié Ma plus belle histoire, c'est vous chez Grasset, en décembre 2007.
 
Alain Touraine, sociologue, est connu et traduit dans le monde entier. Ses premiers travaux ont porté sur l'évolution du travail dans les usines Renault. Il est auteur de très nombreux livres, dont Sociologie de l'action (Seuil, 1965), Pourrons-nous vivre ensemble ? (Fayard, 1997), et, plus récemment, Penser autrement (Fayard, 2007).



Sortie prévue le 25 juin 2008.
Partager cet article
Repost0
21 juin 2008 6 21 /06 /juin /2008 09:05

Images Vincent Peillon sur Radio France Internationale.

Voici un court extrait de l'interview.
RFI : "Libéral", c'est un gros mot chez les socialistes ?
Vincent Peillon : Pour répondre à cette question, il faut opérer un détour par l'Histoire des idées. En 1830, la devise du mouvement socialiste, alors en pleine éclosion, était "Plus de libéralisme impuissant". Le libéralisme - entendu comme la doctrine de l'émancipation de la personne, des droits de l'individu, de 1789 - se voyait en effet contesté par ceux-là même qui avaient mené, depuis une trentaine d'années, le combat pour les libertés. Pourquoi une telle évolution ? Parce que ces intellectuels se sont rendus compte que revendiquer uniquement les libertés ne suffisait pas : seuls quelques-uns jouissaient des libertés acquises quand une majorité en était écartée.
Ces militants des libertés ont ainsi jugé nécessaire de compléter la doctrine libérale par la notion d'égalité. Or, le socialisme, ce n'est rien d'autre que cette même idée. Ce n'est rien d'autre que le constat qu'il faille créer les conditions de la liberté pour que chacun puisse être réellement libre. Autrement dit, c'est précisément pour réaliser ces libertés qu'on a construit le socialisme ! Sans l'intervention de la puissance publique, les politiques d'éducation de masse, etc., nous serions dans ce que Maurice Merleau-Ponty appelait la "mystification libérale" : les libertés pour quelques-uns et pas pour les autres. Le socialisme n'est ainsi en rien l'antithèse du libéralisme, mais son dépassement.
Je l'ai souvent dit, il ne faut donc pas laisser les libertés aux libéraux : ce serait une erreur majeure, tant stratégique qu'historique ! Malgré cela, cette doctrine - qui inclut la visée des libertés mais qui n'oublie pas que, pour que les gens soient libres, il faut mettre en œuvre un certain nombre de choses - porte un nom : et ça s'appelle le socialisme ! Il n'y a donc pas de raison de s'appeler aujourd'hui "libéraux" : c'est une question qui a été réglée en 1830...
Je note par ailleurs avec amusement que tout le monde réclame toujours des débats intellectuels, mais que le jour où une telle question fondamentale arrive dans le débat politique, on nous dit que c'est un faux débat, une querelle de mots. Or, j'insiste : c'est un vrai débat ! Car tant que l'on ne répondra pas dans notre société à la demande d'égalité - notre problème majeur depuis 30 ans -, on restera dans la mystification de libertés qui ne valent que pour quelques-uns : est-il nécessaire de rappeler que seule la moitié des enfants partent en vacances, que le système éducatif est en échec, ... ?
Pour une fois, nous avons un débat idéologique intéressant qu'il va falloir trancher.

Partager cet article
Repost0
19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 11:08
 
Jeudi 19 juin  2008
Salle Jaques Prévert à MELLE
A partir de 20 h 00
A une réunion publique,
En présence de Ségolène ROYAL
 
 

 
 
 
Partager cet article
Repost0
12 juin 2008 4 12 /06 /juin /2008 08:39

"Je me réjouis du vote de l'Assemblée nationale, qui stoppe la progression des OGM et consolide ainsi la situation de la Région Poitou-Charentes que j'avais déclaré hors OGM dès 2004 pour protéger les agricultures et les appellations d'origine contrôlée", a t'elle affirmé.

Ségolène Royal a également fait savoir que, "à la prochaine réunion du Conseil régional, la Région se déclarera à nouveau hors OGM en s'appuyant sur la décision de l'Assemblée nationale". "Cela permettra aux maires de la région de reprendre des arrêtés d'interdiction des OGM, qui avaient été annulés à l'initiative des préfets"

Partager cet article
Repost0
11 juin 2008 3 11 /06 /juin /2008 10:02
Jean-Pierre Mignard, président de Désirs d'Avenir revient sur la vidéo de François Hollande et Jean-Paul Huchon discutant sur le banc de touche. Selon lui, François Hollande participe aussi à la diabolisation de Ségolène Royal.


Marianne2.fr : Dans une vidéo, François Hollande s'inquiète de la diabolisation de Ségolène Royal et prévient : « Elle va dire : puisque vous ne voulez pas de moi, alors je vais me présenter ailleurs. Il y a un risque. Si tu dis, elle n'est pas des nôtres, on se retrouve avec deux candidats pour les élections, c'est de la folie ». Partagez-vous ce raisonnement ?
Jean-Pierre Mignard : Supposer ainsi que Ségolène Royal pourrait présenter sa candidature contre le candidat officiel du PS, c'est encore insinuer qu'elle n'est pas de la maison. François Hollande, par ses conseils, participe à la diabolisation, ce qu'il prétend éviter.

L'élection présidentielle, dans la Vème République, n'est pas l'affaire des partis. Si le système des primaires s'impose pour la désignation d'un candidat commun de la gauche, quel principe supérieur justifierait que le PS présente un candidat unique ?
Ségolène Royal a construit la théorie de la démocratie participative. Elle défend le principe d'un projet collectif bâti sur une communauté humaine. Elle n'a jamais prétendu être la femme providentielle, seule face au peuple.

Cette « collectivité humaine », cela peut être votre club Désirs d'avenir, que vous veillez à maintenir en activité ?
Désirs d'avenir est une communauté humaine qui n'a d'autre vocation que de se fondre dans le grand parti socialiste rénové.

Autrement dit, si le PS ne se rénove pas, Ségolène Royal ne saurait exclure de représenter Désirs d'avenir à la présidentielle ?
Seul l'usage de procédés ignobles, contraires à toute éthique démocratique, justifierait une candidature extérieure. En l'état, le PS est tout sauf ignoble et il n'y a pas de violation majeure de l'éthique démocratique.

C'est un constat et un avertissement ?
A vous de voir.

Cet article est paru dans  Marianne

Partager cet article
Repost0
11 juin 2008 3 11 /06 /juin /2008 09:53
François-Xavier Bourmaud
.
«Bertrand est un ami. Nous avons, je crois, l'essentiel en commun», a assuré Martine Aubry la semaine dernière. «Sur le fond, je suis d'accord avec les idées de Martine», a répondu Delanoë.
«Bertrand est un ami. Nous avons, je crois, l'essentiel en commun», a assuré Martine Aubry la semaine dernière. «Sur le fond, je suis d'accord avec les idées de Martine», a répondu Delanoë. Crédits photo : AFP

Les maires de Paris et de Lille se disent proches sur le fond, mais ne parlent pas encore d'un ticket commun.

En cette période de préparation du congrès de Reims, les échanges d'amabilités ne sont pas légion au Parti socialiste. Ils sont suffisamment rares en tout cas pour être aussitôt suspectés de masquer des arrière-pensées. Ainsi de ce dialogue à distance entre Martine Aubry et Bertrand Delanoë. «Bertrand est un ami. Nous avons, je crois, l'essentiel en commun», a assuré la première la semaine dernière. «Sur le fond, je suis d'accord avec les idées de Martine», a répondu le second peu après. Les prémices d'un rapprochement entre les maires de Paris et de Lille pour faire barrage à Ségolène Royal ? Pour s'emparer du parti dans la foulée ?

Dans un camp comme dans l'autre, on assure que rien de tel n'est envisageable, du moins avant la commission des résolutions, cette nuit, où les dépositaires de motions tenteront de s'accorder sur une ligne commune pour emporter la majorité. «J'espère que cela se produira, indique toutefois Élisabeth Guigou, qui s'est engagée au côté de Bertrand Delanoë. Auparavant, chacun va être sur sa contribution mais après, rien n'est exclu.» Du côté du pôle des reconstructeurs, dont Martine Aubry pourrait prendre la tête, Claude Bartolone est plus prudent sur un éventuel rapprochement avec Bertrand Delanoë. «Aucun des deux n'a envie que leur relation dégénère car cela ferait le jeu de Ségolène Royal», explique l'artisan du rapprochement entre fabiusiens et strausskahniens. Et lui aussi de renvoyer à la commission des résolutions l'hypothèse d'un rapprochement Delanoë-Aubry.

 

Royal ne s'inquiète pas

 

À l'approche du congrès, certains au PS redoutent la multiplication des manœuvres, à l'instar de Gaëtan Gorce. Mardi soir, lors du bureau national du Parti socialiste, il a lancé une virulente mise en garde. «On est saisi d'effroi quand on réalise que tout cela va encore durer pendant près de six mois et que les débouchés prévisibles seront soit un affrontement sans issue, soit un arrangement sans contenu. Il faut en sortir et en sortir vite !», a assuré le député de la Nièvre. «Pour déjouer les manœuvres de congrès et les arrangements d'appareil», il a proposé, avec Manuel Valls et le délégué national du parti aux questions stratégiques, Louis Gautier, «de voter, le même jour et en même temps, pour les motions et pour notre premier secrétaire». La meilleure manière, selon eux, d'éviter que le congrès de Reims ne débouche sur un clash, comme à Rennes en 1990, ou sur une synthèse molle, comme au Mans en 2005.

La perspective d'un rapprochement Aubry-Delanoë n'inquiète pas l'équipe de Ségolène Royal. «De toute façon, le front anti-Royal est déjà clairement constitué au sein du parti, note Jean-Louis Bianco, son conseiller politique. Il y a sûrement là-dedans une part de tactique mais tout cela devra se vérifier sur les textes. Et je suis persuadé que les militants feront leur jugement avec une liberté beaucoup plus grande que ce que peut imaginer l'appareil du parti.» Pour Ségolène Royal, il s'agit d'entrer dans le congrès en s'appuyant avant tout sur les militants, de la même manière qu'elle avait conquis l'investiture socialiste pour la présidentielle de 2007. La base du parti, le terrain et les militants contre la Rue de Solferino, l'appareil et les cadres, voilà l'affrontement qui se dessine pour le congrès de Reims.

Partager cet article
Repost0
10 juin 2008 2 10 /06 /juin /2008 11:44


Le conseil général du Lot-et-Garonne a basculé à gauche à l’issue des élections cantonales de mars dernier. Derrière Pierre Camani, c’est une gauche rassemblée qui a battue une droite installée depuis trente ans à la tête du département. Preuve, s’il en fallait encore, que quand le Parti socialiste est uni et sûr de ses valeurs, il attire autour de lui toutes les forces progressistes qui n’ont alors qu’un seul but commun : combattre une droite qui, jour après jour, met à mal notre cohésion sociale et nos garanties collectives.

Avec Jean Guérard, le premier secrétaire fédéral de ce département et vice-président du Conseil régional d’Aquitaine, Pierre Camani et le maire Gérard Gouzes m’ont reçue le 7 juin à Marmande.

Autour d’un délicieux méchoui offert par la communauté marocaine de la ville, nous avons parlé du rôle des collectivités locales dans la lutte contre la politique néfaste menée actuellement par le gouvernement. Dans le Lot-et-Garonne, la nouvelle majorité du Conseil général a mis en place la gratuité du transport scolaire ainsi qu’une aide accrue aux personnes âgées dépendantes.

J’en suis convaincue : nous, socialistes, à la tête de 20 régions et de très nombreux départements et municipalités, avons le devoir de contrer localement le renforcement des inégalités que la politique de la droite ne saura qu’engendrer ou son immobilisme coupable sur des enjeux de taille.



Le plan Alzheimer

Qu’a fait Nicolas Sarkozy de son plan Alzheimer, annoncé à grand renfort de slogans et de promesses, il y a quelques mois ? Pas grand-chose. À Marmande, j’ai visité l’unité de traitement de la maladie d’Alzheimer de l’hôpital Marmande-Tonneins (les deux hôpitaux publics de ces deux villes ont fusionné pour mieux répartir les activités et être plus efficaces). Le service du Dr François Bonnevay est exemplaire. La prise en charge des personnes âgées par un personnel soignant  spécifiquement formé à leur pathologie a entraîné une baisse de la consommation de médicaments et des troubles comportementaux graves. Mieux : la mortalité est même en baisse. La maladie d’Alzheimer n’est pas une dépendance, mais un handicap spécifique à traiter comme tel. Ce qui demande un investissement lourd. Où sont les reversements de franchises médicales ? Où est le Plan Alzheimer ?

Des solutions existent pourtant. Nous pourrions créer une Validation des acquis de l’expérience pour les proches qui prennent en charge leurs parents malades. Nous pourrions inventer des solutions mixtes de prise en charge, entre l’hôpital et la maison. Plutôt que de fermer des hôpitaux ruraux, nous pourrions accompagner leur mutation pour accueillir ces patients âgés, qui seront, à l’avenir, de plus  en plus nombreux.





La préparation du Congrès

J’ai terminé ma visite à Bordeaux, où j’ai effectué un passage à la Fédération du Parti socialiste. Alain Anziani m’y a accueillie, ainsi que Michèle Delaunay, la députée de la 2è circonscription de Bordeaux, Gilles Savary et Béatrice Patrie, députés européens. Vincent Feltesse, président de la Communauté Urbaine de Bordeaux nous a rejoint en fin de réunion. Dans mon propos, j’ai notamment donné mon sentiment sur le Congrès du PS qui aura lieu en novembre : le calendrier du congrès est très long, trop long probablement. Car les socialistes ont urgemment besoin d’un leader et d’une équipe pour pouvoir travailler efficacement contre la politique de droite que mène actuellement le gouvernement. Les Français ont besoin d’une opposition forte et rassemblée autour d’un projet clair pour réparer les dégâts causés par ceux qui nous dirigent aujourd’hui.



Ségolène Royal




Partager cet article
Repost0